Les lecteurs de ce blog savent bien que nous utilisons régulièrement un ton un peu critique à l’égard de nos confrères astrologues modernes. La raison, c’est qu’il n’est pas judicieux, vu la quantité de matériel et de textes anciens exhumés en astrologie classique, de tout simplement s’en détourner et de continuer avec ce qu’on a fait tout le temps. Ce qui fait qu’au total, les astrologues modernes ne veulent encore accomplir leur tâche qu’avec moins de 5 % du savoir disponible. Aucun astrologue qui se respecte ne peut se le permettre. Il est donc bien logique que l’astrologie moderne prétende mordicus, encore et toujours, qu’on ne peut faire de prévision : évidemment, quand on s’y connaît si peu en méthodes astrologiques, c’est effectivement difficile.

Ici, nous ne sommes pas vraiment des fondamentalistes, cela nous le laissons volontiers aux “hellénistes” qui pensent que tout ce qui a été écrit après l’an 450 sur l’astrologie est dénué de sens, de par le fait. Il ne s’agit pas du tout non plus de qui a écrit quoi et quand, la question importante est naturellement, de savoir si cela fonctionne. Ainsi arrivons-nous à une conception purement moderne mais que je peux tenir en haute estime tout de même : les planètes extérieures. Il n’est absolument pas judicieux de baser ses interprétations uniquement sur les planètes extérieures, mais ce n’est pas une bonne idée non plus de les ignorer tout bêtement. Elles peuvent effectivement nous livrer des informations supplémentaires, si on les utilise comme il se doit.

En astrologie mondiale, ce sont surtout les conjonctions des planètes véritables avec les planètes extérieures qui peuvent être pertinentes, et en ce cas surtout quand les “chronocators” Saturne et Jupiter sont impliqués. La crise actuelle du Corona est indiquée par le passage des Grandes Conjonctions en signes d’Air, et par le thème d’ingrès de 2019, où Mars se trouve sous Algol, qui à son tour, tombe sur la Grande Conjonction sous Algol de l’an 2000. On en a discuté en long et en large sur ce blog la semaine dernière et voici qui donne, en astrologie mondiale, le cadre pour le Grand Lockdown. À l’intérieur de ce cadre, on peut effectivement utiliser les planètes extérieures pour obtenir des infos plus précises et en matière de timing.

La conjonction de Pluton, le Maître des Ténèbres, qui fait son apparition soudaine où et quand on ne l’attend pas, avec le maléfique Saturne, par exemple, donne tout à fait exactement le début de la crise : le 12 janvier de cette année, cette conjonction était réalisée à la minute près. Le thème de la conjonction exacte est lui aussi frappant : Soleil et Mercure se trouvent tout près l’un de l’autre (Mercure est donc combuste), et naturellement Mercure du commerce, de l’argent et des transports est concerné au plus haut point avec cette crise. En même temps, au cours de cette année, il y a trois conjonctions de l’autre chronocrate, Jupiter, avec Pluton et comme Jupiter est corrélé à la croissance et l’expansion, c’est effectivement une bonne description de ce qu’on voit.

Il ne faut toutefois pas commettre l’erreur de voir les planètes extérieures comme le cadre lui-même de l’astrologie mondiale, elles donnent effectivement des informations parfois étonnantes mais seulement au sein du cadre plus large. Par exemple, en retournant dans le passé, on voit qu’en août 1947 et novembre 1982, les conjonctions Saturne-Pluton étaient plus que dramatiques et pourtant il ne s’est rien passé. Mais avec le renouvellement de la conjonction en 1914 (octobre-novembre) et 1915 (mai), on peut bel et bien faire le lien avec l’éclatement de la Première Guerre mondiale, même si le timing n’est pas exact. Si on ne surestime pas l’importance des planètes extérieures, elles sont un apport intéressant à l’astrologie, d’où on peut extraire certaines infos importantes.

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