Étant des astrologues classiques, c’est toujours avec un peu d’esprit critique que nous abordons les interprétations et les méthodes de nos collègues modernes, surtout pour ce qui concerne leur manque de limites. À chaque morceau de caillou de quelques mètres carrés du système solaire est assignée une signification profonde, il y a même des astrologues pour travailler avec des planètes hypothétiques. Il existe des éphémérides pour ce genre de planètes, comme Vulcain par exemple, même si on ne sait pas avec certitude où cette planète pourrait bien se trouver au sein du système solaire, ce qui n’est pas si bizarre, car on ne la voit pas !
On ne peut plus dire que c’est une hypothèse, c’est purement le fruit de l’imagination. Ce qui ne veut pas dire que tout ce que font nos collègues modernes manquerait de sens ! Il y a une technique qui a sa valeur, par exemple, c’est l’analyse cyclique des planètes extérieures en combinaison de Jupiter et de Saturne, telle qu’elle a été élaborée par l’astrologue français André Barbault. Je ne reprendrai pas tout ce qu’il dit, mais la conjonction Saturne-Pluton de janvier 2020, par exemple, indiquait le début de la pandémie du Corona de façon assez précise.
Hyperinflation
En ce moment se produit une conjonction de Jupiter et de Neptune, et il est intéressant de voir ce qu’elle montre. Jupiter, c’est l’expansion, la croissance et l’idéologie, et Neptune, c’est le chaos et la perte de contrôle. C’est pourquoi Barbault associe ce cycle aux révolutions, mais aussi à l’hyperinflation ! L’Œil du Taureau, une combinaison de Jupiter (croissance) et de Neptune (désintégration), peut être mis en relation avec la perte de valeur et le chaos économique, ce n’est pas si étrange. La conjonction Jupiter-Neptune qui était exacte hier, tombe sous l’étoile Markab de Pégase, évoquant la chute très douloureuse du Cheval ailé, ce qui renforce cette signification. La conjonction Jupiter-Neptune la plus récente datait de 2009, en lien évident avec la crise du crédit (ou des subprimes).
Le Pen
Autre connexion particulière que fait Barbault : c’est avec le destin de son propre pays, la France. Des changements politiques majeurs seraient indiqués par des points importants à l’intérieur de ce cycle. Par exemple, la Cinquième République, la forme actuelle de gouvernement, a été mise sur pied lors de la crise de 1958, moment où s’est produite une conjonction aussi. Le 24 avril, ce sera le second tour des élections présidentielles : Emmanuel Macron s’opposera au leader de l’extrême droite, Marine Le Pen, tout comme il y a cinq ans. À l’époque, Macron l’a emporté. Mais si on doit se baser sur le cycle Neptune-Jupiter, il faut s’attendre à une foule de changements, ce qui voudrait dire que Le Pen, qui est pro-Poutine, serait sur le point de gagner ! On y reviendra la semaine prochaine.
Le Donbass
Il semble que la bataille du Donbass, qui va bientôt débuter dans l’est de l’Ukraine, est indiquée dans le thème du début de l’invasion de l’Ukraine, ce dont on a discuté la semaine dernière, par la conjonction Mars-Pluton (utiliser la clé de progression 1 jour = 1 semaine). À la mi-mai, on verra Mars quitter son exaltation : cela montrerait-il un succès initial des Russes qui tourne à rien, tout comme ce fut le cas avec leur échec à conquérir Kiev ?