Dans le passé, il y eut des divers moments pour entrer dans une nouvelle année ; notre habitude de le faire le 1er janvier, n’a pas toujours été en usage. Le moment de la nouvelle année est bien toujours lié à une équinoxe ou un solstice : le 1er janvier se situe en fait une semaine après le solstice d’hiver et le 21 mars, le moment qu’on utilisait jadis, tombe au moment de l’équinoxe de printemps. Mais même l’entrée du Soleil en Cancer, le solstice d’été, était bien considérée comme le début d’une année. En somme, il semble que le meilleur choix, astrologiquement parlant, ce soit de prendre l’équinoxe de printemps : c’est toujours là que commence le printemps, la saison du renouveau de la croissance, et le Bélier est le premier signe. L’entrée du Soleil en Bélier est donc aussi le moment où en astrologie mondiale, nous calculons le thème de l’année nouvelle, ce qu’on appelle l’ingrès.
Cet ingrès, on peut le calculer en particulier pour le pays qu’on veut investiguer en faisant l’horoscope pour la capitale de ce pays. La nouvelle année astrologique est commencée depuis peu, et donc il est judicieux de jeter un coup d’œil à ce nouveau thème d’ingrès. Parce que cet horoscope est calculé partout dans le monde pour cet instant précis, les positions planétaires sont partout identiques, seules les cuspides des maisons diffèrent fortement d’un endroit à l’autre. Ceci reflète la réalité qu’il se produit un événement général dans le monde, mais que cette tendance, qui est reflétée par la position des planètes, sera traduite en divers endroits selon les maisons, ce qui exprime quelque chose de tout à fait différent.
Comme toujours au début d’une nouvelle année, on s’intéresse surtout aux prédictions, et c’est ainsi qu’on voit pas mal d’astrologues faire leurs prédictions pour l’année à venir. Mais il est encore beaucoup plus intéressant, auparavant, de retourner regarder en arrière, de d’abord voir ce qui s’est passé et comment on le retrouve dans l’horoscope. Le danger, si on regarde seulement l’ingrès, c’est que les prédictions sont toutes faites pêle-mêle, et chaque année la chose se répète parce qu’elle n’a jamais été évaluée une bonne fois pour toutes. Les journaux s’y intéressent peu, semble-t-il. Bien, nous allons donc commencer par retourner en arrière, et ensuite passer au thème d’ingrès des USA de l’année passée. La première chose à se demander, c’est quels sont les événements les plus importants et les caractéristiques les plus saillantes de l’année écoulée.
En premier, il y a la compétition que mènent les USA sous Trump, grâce à quoi le gouvernement est, et c’est frappant, instable et ne donne pas l’impression d’être trop compétent. En second, il y a eu les catastrophiques ouragans Harvey et Irma, qui à la fin août, ont infligé de gros dégâts à Houston et Miami. Maintenant, cela devient plus fréquent, mais deux ouragans pareils qui se suivent et produisent des dégâts sur une aussi vaste échelle, cela ne se voit assurément pas tous les ans. Peut-on retrouver ces événements importants dans l’horoscope ? Cliquez sur le lien ci-dessous pour afficher le thème d’ingrès pour les USA, l’an dernier.
La première chose qui frappe, c’est naturellement Neptune qui se trouve tout près de l’Ascendant. Maintenant, les astrologues classiques orthodoxes laisseront ce facteur moderne de côté, mais il est bien frappant et ce n’est pas le seul thème être ainsi. Poséidon, qui veut inonder la terre avec de l’eau de mer, et causer un grand chaos ! Mais en astrologie plus orthodoxe-classique, il y a aussi un facteur qui est présent, et c’est en fait l’étoile Skat de la constellation du Verseau, qui est sur l’Ascendant. Skat est une étoile située sur la jambe de l’Échanson, qui se trouve dans le flot que déverse ce Verseau ; le thème du Verseau, c’est le contrôle de l’eau à l’état brut. Un autre point qui saute aux yeux, c’est la conjonction Lune/Saturne dans la Maison 10 du gouvernement, sous Acumen, une nébuleuse maléfique et toxique dans le Scorpion, en relation avec l’aveuglement. Saturne désigne aussi la limitation de l’ouverture que donne la Lune. Maître de 10, c’est Jupiter qui est rétrograde ce qui montre que le gouvernement freine des quatre fers et semble surtout vouloir faire marche arrière.
Dans le nouvel ingrès, on retrouve à nouveau Neptune qui saute aux yeux, pile au MC. Ce n’est pas du meilleur effet pour un gouvernement stable qui mène une politique claire, le sauvage dieu de la mer domine l’année. Cela peut aussi montrer un rappel des ouragans et des inondations de l’an dernier, le MC lui-même se trouvant sous l’étoile Achernar en lien avec la perte de contrôle sur le char solaire. Ce n’est pas de bon augure non plus, car le contrôle du char solaire, c’est justement ce que doit faire le gouvernement. Maître de 10 est aussi rétrograde dans ce thème, mais ce qui frappe le plus, c’est la conjonction Saturne-Mars sur le Descendant, le point de la relation avec autrui. Voici qui pointe vers de forts conflits, que Saturne en Maître de 7 sous l’aveugle et agressive Facies n’améliore pas. Never a dull moment, jamais de temps mort, restera donc la devise des USA sous Trump pour l’année qui vient.