Dans le dernier article de ce blog, on a comparé les transitions des Grandes Conjonctions (GC) dans l’Élément Air, l’actuelle et celle qui eut lieu 800 ans plus tôt. À l’époque comme aujourd’hui, il y eut des évolutions très rapides, de nombreux déplacements internationaux, un changement fondamental dans l’équilibre du pouvoir et nombre d’innovations dans le domaine du savoir. Les invasions mongoles en marquèrent le pic : unis sous Gengis Khan, ils se répandirent comme une tempête à travers de nombreuses régions d’Asie, et ils occupèrent même des régions d’Europe. L’Europe, l’Occident, le pays de la matière (Terre) s’est fait attaquer par des armées venant de l’Est au moment où la période de Terre prenait fin, au profit de l’Air.
Voici qui se répète à présent, même si c’est un virus venant de l’Est qui a balayé nos frontières, et non une armée. Le virus marque le pic de la transition dans l’Air et il semble en effet que l’Occident est plus lourdement affligé par le virus que la Chine. Corona est l’instrument par lequel les USA ont perdu leur position dominante dans le monde, laissant place à un pouvoir nouveau venu de l’Est. C’est le même cycle qui se déploie et c’est très impressionnant. Mais on peut remonter un peu plus loin dans le temps, vu qu’il existe une transition comparable des GC tous les 800 ans, et celle-ci nous amène en l’an 452 quand, après une longue phase de transit, les GC se sont finalement déplacées en signes d’Air. C’est réellement étonnant, car la même chose est arrivée à l’époque.
Attila, le Fléau de Dieu
Bien sûr, chaque enfant d’âge scolaire sait que l’Empire romain d’Occident était parvenu à sa fin, même si la partie orientale perdura pendant encore 1000 ans. Mais quel changement dans l’équilibre des forces ! L’impulsion qui mit un terme à l’Empire romain est venue aussi de l’Est, et ce qui est encore plus étonnant encore, du cœur de l’Asie : c’était Attila le Hun, le Fléau de Dieu, qui pillait et ravageait l’Europe. Les tribus germaniques, craignant les attaques des Huns, s’enfuirent et envahirent l’Empire romain affaibli. Sous cette pression, il finit par s’effondrer, ce qui marqua le début d’un nouveau monde : pendant très longtemps, les Romains avaient été le pouvoir fort et dominant, et comme les êtres humains cependant, ils peuvent avoir l’air très forts mais immanquablement, ils finissent par disparaître.
Le cycle de l’Histoire, montré par les GC, va continuer impitoyablement. Ceci nous donne une vision majestueuse de l’Histoire qui donne sa place à cette époque aussi, pour être comprise et acceptée. Bien sûr, aucun historien moderne ne regarderait l’histoire de cette façon, dès lors leurs analyses sont pour la plupart, peu claires ou peu inspirantes. Jadis, c’était différent, et il est intriguant de lire combien l’astrologie était un savoir répandu dans ces temps jadis, aussi parmi les tribus mongoles qui ont conquis des continents entiers il y a 800 ans.
Astrologie mongole
L’histoire raconte qu’on attendait la naissance d’un grand homme en 1186, quand il y eut une conjonction des sept planètes en Balance : c’est l’année où Gengis Khan est né. En 1226, le même Gengis Khan, après une vie de conquêtes, aperçut cinq planètes « en file » et craignit que sa fin ne fût venue. Au milieu de cette conjonction, il y avait la GC de Saturne et Jupiter de 1226, indiquant la transition finale dans l’Élément air. On ne sait pas ce que pensa exactement le Grand Khan, ou ce que ses astrologues lui ont dit, mais il semble qu’il y avait une conscience aiguë de la signification du cycle des GC chez les Mongols. Il s’avéra que le Grand Khan avait raison : il mourut l’année suivante. Une fois que les GC furent passées en signes d’Air, les tensions aiguës commencèrent à diminuer, les Mongols qui avaient causé la crise dans l’époque de transition, commencèrent à perdre du terrain. L’Histoire n’avait pas besoin d’eux, ou de Gengis Khan, et leur rôle est parvenu à sa fin.