Les lecteurs de ce blog savent qu’ici, on parle d’astrologie classique, basée sur des méthodes et techniques qui ont toujours été utilisées tout au long de l’histoire de l’astrologie. Il est vrai qu’il s’agit bel et bien d’Histoire, ce qui veut dire que tous les astrologues n’ont pas employé exactement les mêmes méthodes tout au long de ces vingt siècles. Mais les principes sont demeurés les mêmes jusqu’à ce que les théosophes ne découvrent l’astrologie moderne à la fin du XIXe siècle, où on ne retrouve que très peu des anciennes méthodes. Elle s’est en grande partie construite sur les nouveautés de la théosophie.

Cela ne veut pas dire pour autant que tout ce qui vient de l’astrologie moderne soit inutilisable par définition, tout doit être jugé sur base de ses mérites. Ce sont en particulier les planètes extérieures qui semblent utiles pour l’astrologue classique. Il est vrai qu’il faut les appliquer avec parcimonie, mais alors, elles ont tout de même l’air de fournir des informations vraiment utiles. C’est ce qu’il semble aussi avec la crise du corona virus. Puisque d’une ère de 200 ans en signes de Terre, nous allons passer en signes d’Air, voici que se présente cette grande crise, un point-charnière très important dans l’histoire, un véritable moment « historique ».

Deux sombres personnages

C’est le plan d’ensemble exprimé au travers du rythme des Grandes Conjonctions (GC) de Saturne et Jupiter à travers les Éléments. Mais au sein de ce cadre, les cycles des planètes extérieures, et surtout leurs conjonctions avec les chronocrates, les Maîtres du Temps, Saturne et Jupiter, donnent un clair timing. Ainsi donc, ce fut le 12 janvier de cette année qu’il y eut une conjonction de Pluton et de Saturne, deux sombres invités et oui, c’est à ce moment que s’est déclaré « le virus de Wuhan », comme on l’a appelé à l’époque au niveau mondial. C’est très frappant, mais il est extrêmement important de prendre ces conjonctions comme un instrument de timing, toujours au sein d’un contexte plus large et non pas pour elles-mêmes.

Six conjonctions

Car durant le siècle passé, il y a eu six conjonctions Saturne-Pluton, qu’on n’a pas pu relier toutes avec des crises comparables. La rare triple conjonction de 1914-1915 désigne naturellement la Première Guerre mondiale, mais celles de 1947 et 1982 demeurent un peu en suspens. En 1947-48, fut fondé l’État d’Israël, de façon très sanglante, mais ce n’est en rien comparable avec la Première Guerre mondiale de la corona. Les années ’80 furent remarquables à cause d’une forte récession, mais celle-ci avait déjà commencé en 1979, avec la révolution en Iran. C’est le modèle typique que nous voyons dans le rythme des GC (et des Grandes Oppositions) de Saturne et Jupiter : la crise se déclare un an avant (la GC eut lieu en 1980). Il est un fait que la conjonction Saturne-Pluton décrit l’impact de la crise, mais donc encore une fois, au sein du cadre plus vaste des GC.

Cette année, à part la conjonction Saturne-Pluton du 12 janvier, il y a encore deux conjonctions Pluton-Jupiter, le 5 avril et le 12 novembre, et celles-ci aussi, on peut les utiliser de la même manière pour affiner le timing. On pourrait donc s’attendre à ce que, fin novembre, les choses s’améliorent lentement : à ce moment, la dernière conjonction avec Pluton sera passée et quand le 21 décembre, la conjonction Saturne-Jupiter se sera produite, nous aurons derrière nous la pression de ces constellations. Naturellement, tout ne va pas rentrer immédiatement dans l’ordre, mais les choses vont se normaliser progressivement.

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