Cela fait des années déjà que nous clamons sur ce blog que Donald Trump ne sera pas réélu président des USA en novembre cette année. C’était notamment basé sur un changement important de Fridaire : en juin de l’année dernière, la phase si favorable du Noeud Nord a pris fin et c’est la phase du Noeud Sud qui commence, qui pour la plupart, est truffée de revers. Naturellement, cela ne veut pas encore dire que Trump ne sera pas réélu, mais il est clair que depuis lors, le téflon de Donald accuse des rayures de plus en plus profondes, et si nous pouvons en croire les sondages, Trump accuse un tel retard sur Joe Biden qu’il n’aurait aucune chance à l’heure actuelle. Les commentateurs américains disent n’avoir jamais vu un tel écart entre des candidats.
C’est l’œuvre du Fridaire du Noeud Sud, un inhibiteur puissant, qui chez Trump, est en outre malheureusement conjoint à la Lune du peuple, il a perdu la faveur populaire. Ses réactions sur le coronavirus et les manifestations de Black Lives Matter semblent lui donner le coup de grâce, il ne fait plus le poids avec son incompétence. Les gens voient comment, à cause du coronavirus dont Trump a ignoré fort longtemps la sévérité, les membres de leurs familles sont tombés malades et en sont morts. La situation aux USA est dramatique et chaotique, Trump ne montre aucune capacité à gouverner. Son MC passe à présent sur le maléfique Saturne (progressé) qui se trouve détrimenté, en Lion, et donc montre ses plus mauvais côtés.
Un scénario peu probable semble tout de même se dessiner. Le concurrent de Trump, Joe Biden, qui manque totalement de charisme – celui que Trump surnomme « Sleepy Joe » – et qui ne fait pas grande campagne, est le seul à oser ouvrir la bouche pour y recevoir toute rôtie la colombe de la présidentielle.
Ce qui rend bien intéressant de jeter un œil sur ses progressions (ses coordonnées natales : 20 novembre 1942, 8h30, Scranton, Pennsylvanie, AS 3.11 Sagittaire)
Biden se trouve au beau milieu d’un Fridaire du Soleil, qui chez lui, est très faible, en Maison 12, mais il peut en venir quand même du bien grâce au trigone avec Jupiter Maître de 1, qui est en exaltation en Cancer, sous la puissante et très brillante Procyon. Procyon, c’est l’étoile alpha du Petit Chien, qui peut apporter beaucoup de succès, et une planète faible en Maison 12 peut être rehaussée par un aspect ou une réception avec une planète forte. Ses progressions/directions semblent a priori un peu moins convaincantes. L’Ascendant se rapproche du limitant Noeud Sud qui en général, retranche, mais la distance jusqu’à la conjonction est encore trop grande : l’Ascendant se déplace d’un degré par an, donc ce n’est qu’en 2022 qu’il se trouvera sur le Noeud Sud. À ce moment, nous pouvons nous attendre à un gros souci, mais on n’en est pas encore là.
Le MC fait bel et bien une conjonction marquante avec une étoile royale, le Cœur du Scorpion, Antarès ! Mais comment l’interpréter ? Elle est royale oui, cela peut lui apporter du profit. L’ennui, c’est qu’Antarès est aussi une étoile qui apporte la fin d’un cycle. Ceci ne désignerait-il pas qu’il arrive au terme de sa carrière politique parce qu’il perd ? C’est une question difficile, et seul le contexte peut apporter la solution. En astrologie, il n’y va pas de l’individu seulement, mais de l’individu dans son contexte. Le mythe d’Antarès, c’est que le Scorpion venimeux a piqué à mort le téméraire, le vantard mais très chanceux, Chasseur Orion. Hmmm, c’est une histoire qu’on reconnaît bien. Sleepy Joe est-il le Scorpion qui donne la piqûre empoisonnée à Orion-Trump ? Cela se pourrait bien.
En novembre, l’Ascendant fait un carré au Maître de 10 radical de la carrière et la Pars Solis passe sous la puissante Altaïr. Mercure progressé, Maître de 10, passe sous l’étoile du destin Terebellum, ce qui en général pourrait très bien correspondre à un profit. Il y a encore du chemin d’ici novembre, mais ses progressions ne sont sûrement pas à négliger.